Traversée De La Nuit, La

90 minutes, 1994

L’une a survécu à l’écrasement d’un avion et, après une longue réadaptation, a écrit un livre pour se libérer de sa culpabilité. Coupable de quoi? De vivre, tout simplement, alors que d’autres sont « morts à sa place ». À l’aube de sa vie adulte, une autre s’est retrouvée clouée dans un fauteuil roulant pour une imprudence commise par une journée de soleil: elle avait plongé dans un lac trop peu profond. Accidents bêtes, terribles, qui nous privent à jamais de nos fonctions motrices et nous laissent devant une interrogation fatale: pourquoi vivre? Tous les personnages du film ont trouvé leur propre réponse au bout d’un chemin douloureux qui les a révélés à eux-mêmes et à l’essentiel. L’espoir a peu à peu remplacé l’impuissance, la colère, l’amertume. Il guide maintenant leur existence et se double d’un courage qui force l’admiration.

Source: Bibliothèque et Archives Canada - Base de données canadienne du long métrage (BAC)

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