Full Moon Darkness

80 minutes, 1983

Inspiré par le travail du psychiatre non-conformiste Thomas Szasz, «Le Mythe de la maladie mentale», ce film juxtapose l'accusation de Szasz d'avoir abusé les pouvoirs de sa profession par des entretiens avec plusieurs patients qui ont «survécu» à leur traitement. Le film, à peine un documentaire simple, crée une expérience déroutante pour le spectateur en faisant tourner la caméra dans une facon nerveuse, et l'utilisant comme enquête envers l'observation. Audacieusement zoomer à de très gros plans d'un survivant agité, il se déplace d'abord hésitant, puis rapidement et à plusieurs reprises devant un autre survivant assis sur un banc de parc. Dans un troisième cas, il se concentre sur les ruines d'un bâtiment tandis que nous entendons une voix de femme sur la bande sonore. Le résultat est un film troublant, à la fois défiant l'institutionnalisation de la psychiatrie, tout en reflètant aussi l'altérité de la «victime», dont le monde intérieur reste une place inconnaissable et inconfortable.

Source: Bibliothèque et Archives Canada - Base de données canadienne du long métrage (BAC)

Remarques contribué