Fish Tale Soup
- informations de publication
- Novembre 1, 1996
- Toronto (Carlton)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Novembre 1, 1996
- Toronto (Carlton)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Novembre 1, 1996
- Montréal (Centre-Ville 7)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Novembre 1, 1996
- Montréal (Centre-Ville 7)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Janvier 31, 1997
- Toronto (Carlton)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Janvier 31, 1997
- Toronto (Carlton)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Janvier 31, 1997
- Montréal (Centre-Ville 7)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Janvier 31, 1997
- Montréal (Centre-Ville 7)
- Library and Archives Canada - Canadian Feature Film Database (LAC)
- Sources de financement
- Loi ou la politique
- Budget
- Budget: $1,000,000
- Distributors
- Qc Film Tonic Inc.
Détails de production
- Directeur
- Annette Mangaard
- Annette Mangaard
- Annette Mangaard
- Directeur de la photographie
- Philip Earnshaw
- Philip Earnshaw
- Philip Earnshaw
- Philip Earnshaw
- Musique
- David Bradstreet
- David Bradstreet
- Éditeur
- Boyd Bonitzke
- Boyd Bonitzke
- Acteurs
- Kathleen Laskey
- Kathleen Laskey
- Kathleen Laskey
- Patric Masurkevitch
- John Jarvis
- John Jarvis
- John Jarvis
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Rémy Girard
- Michele Muzzi
- Michele Muzzi
- Dax Adam
La comédie romantique Fish Tale Soup (1997) raconte les tentatives désespérées d’une femme pour concevoir un enfant. Ironie du sort, Vivi (Kathleen Lasky) travaille à la fourrière; parmi ses tâches, celle de faire piquer les animaux quand il n’y a plus beaucoup d’espace. Son rôle d’exterminatrice du royaume animal l’a rendue blasée et elle offre aux animaux une dernière cigarette avant de finir par la fumer.
Le mari de Vivi, Paul (John Jarvis), n’est pas tellement certain de vraiment vouloir un enfant. Il est musicothérapeute auprès d’enfants sévèrement handicapés et il s’inquiète secrètement des gestes qu’il poserait si jamais son enfant était handicapé. En raison de compressions budgétaires, Paul voit son emploi menacé à moins qu’il ne puisse présenter aux administrateurs de l’établissement où il travaille un concert au cours duquel ses élèves feront la démonstration de leurs prouesses musicales. Bien sûr, tel n’est pas le but de la musicothérapie, mais Paul se sent tellement impuissant face à ce qui passe à la maison qu’il accepte d’organiser le concert.
Paul et Vivi viennent tout juste d’emménager dans un édifice presque abandonné. Ils ont décidé de passer les dix prochaines années à le retaper, et ce, même si Paul ne s’y connait pas du tout en rénovations. Entre temps, chaque surface de la maison a été repeinte avec des couleurs vives et le tout ressemble à la vie dans un récif corallien. Partout, il y a des dessins de poisson, au plafond, sur les murs, les meubles. Et dans chaque pièce, il y a un aquarium dans lequel nagent des poissons vivants. Tous les poissons ont un nom.
Au beau milieu de cette impasse débarque Marcus, un ange, joué de façon tout à fait charmante par Rémy Girard. Prétendant être un réfugié d’origine incertaine à la recherche d’un asile, Marcus s’insinue dans la vie de Vivi et Paul, et s’installe chez eux. Il prépare de délicieux plats pour eux alors que les poissons commencent mystérieusement à disparaitre de leur aquarium. Pour le public, il est clair que le rôle de l’ange Marcus est de favoriser la conception. Il prépare des potions d’amour, il fait don à la clinique de fertilité de sperme, il montre en vitesse à Vivi les photos de tous ses « enfants ».
Kathleen Lasky gère de façon magnifique les scènes humoristiques discrètes; son visage plastique et son sens du rythme font en sorte que les spectateurs s’intéressent à ce qui se passe à l’écran. Rémy Girard joue l’ange avec juste ce qu’il faut de mystère excentrique; le public est continuellement pris par surprise et essaye de deviner les prochains gestes qu’il va poser. Il y a cependant tellement de moments décousus dans le film qu’on a le sentiment qu’on a raté de belles occasions. Le film n’explique jamais la raison pour laquelle Vivi est tellement déterminée à concevoir et la visite tout à fait gratuite de ses parents n’ajoute rien à l’intrigue. Le décor de la maison et les aquariums auraient pu être expliqués ou rattachés à l’intrigue d’une façon ou d’une autre, mais ils ne le sont jamais. Sont-ils censés nous faire penser au sperme? Quant à l’ange, il semble hésiter entre manger les poissons tropicaux et les ressusciter dans du champagne. Pourquoi? Son livre de « recettes » censé renfermer la clé de son comportement et peut-être même de sa présence dans la maison est passé sous silence. Quant à la « Fish Tale Soup » du titre, Vivi en mange à peine et elle ne se rattache jamais proprement à la thématique du film.
Anne Mangaard, connue surtout pour sa réalisation de documentaires, est à la fois scénariste et réalisatrice de Fish Tale Soup qui marque sa première incursion dans le long métrage.
Evelyn Ellerman
Commentaires
- Fish Tale Soup, Commentaire
La comédie romantique Fish Tale Soup (1997) raconte les tentatives désespérées d’une femme pour concevoir un enfant. Ironie du sort, Vivi (Kathleen Lasky) travaille à la fourrière; parmi ses tâches, celle de faire piquer les animaux quand il n’y a...